Il est environ 5h30 du matin, nous sommes aux bords des falaises du Grand Canyon, prêts à assister au lever du soleil.
Le soleil se fait attendre. |
Ça y est le voilà enfin, le spectacle commence... |
Anne admirant le spectacle les pieds dans le vide... |
La roche commence à être éclairée, la vallée est encore à l'ombre. |
Cette fois nous devons prendre la route pour Page, nous avons 225 km à parcourir.
Nous rejoignons d'abord Desert View (qui est un autre point de vue du Grand Canyon) par la route qui longe le canyon.
On aurait espérer croiser un puma, mais ils sont probablement assez rares. |
Toujours la rivière du Colorado au fond de la vallée. |
La tour de Desert View. |
L'intérieur de la tour avec un escalier en colimaçon pour accéder à l'étage. |
Voilà, nous quittons définitivement le Grand Canyon pour retrouver Page.
Le long du chemin, on peut trouver des vendeurs de souvenirs installés dans des petites cabanes en bois.
Des serpents et des lézards se promènent dans la végétation. |
Le long de l'Arizona 64, il y a de nombreux panneaux indiquant des "Scenic View". Car les canyons se poursuivent sur des kilomètres.
Dernière ligne droite avant la ville de Page. |
Nous voilà arrivés à Page et son fameux Lake Powell. C'est un lac artificiel et il faut s'imaginer qu'il est créé sur un canyon, c'est-à-dire qu'il est très profond (jusqu'à 150m de profondeur) malgré le fait qu'il soit assez étroit.
Sur cette photo on arrive presque à imaginer le canyon si on enlève l'eau. |
Il est possible de louer des bateaux, mais ils se louent uniquement à la journée et à des prix assez élevés, mieux vaut être au moins entre 4 et 6 pour l'envisager, et avoir la journée devant soi. Ce qui n'est pas notre cas.
Page se situe à la frontière entre l'Arizona et l'Utah. |
Nous décidons tout de même de profiter de ce lac pour nous rafraîchir et se baigner un peu. Du coup on se dit qu'on va s'approcher un peu des plages, et là, on trouve cela curieux, mais en fait les américains viennent carrément avec leur pick-up directement au bord de l'eau. Evidemment, marcher c'est un peu dur, donc ils se garent vraiment avec quasiment les pneus dans l'eau. Ça nous fait rire alors du coup on se dit qu'on va faire comme eux...
Sauf que pour rappel, voici notre voiture : une simple Toyota Prius avec un moteur, certes hybride, mais de tondeuse !
Et là, c'est le drame, on se retrouve embourbé dans le sable, et impossible d'en sortir ! Un américain, propriétaire d'un énorme pick-up et vêtu d'un t-shirt du Superball, nous voit galérer au loin et vient à notre rescousse. Encore un exemple qui montre vraiment la serviabilité et la disponibilité des américains.
Nos premiers essais échouent et le problème c'est qu'à chaque essai la batterie du moteur électrique se décharge, et on arrive même à un moment à se retrouver avec la batterie complètement déchargée. Il ne nous reste donc plus que le moteur thermique, la puissance est donc maintenant très faible pour arriver à se dégager. C'est un peu stressant mais en même temps on se sent rassurés car avec sa carrure de footballeur américain, ce monsieur ne nous laisserait pas comme ça si on n'arrivait pas à s'en sortir.
Mais finalement, au bout d'environ 45 minutes nous arrivons à nous dégager...ouf ! Nous sommes soulagés.
On a donc compris pourquoi ils avaient tous des gros pick-ups.
Après avoir mis la voiture un peu plus à l'écart des pièges sablonneux, nous pouvons enfin profiter un peu et se détendre après toutes ces mésaventures.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire