samedi 21 août 2010

Jour 2 - Malibu, Santa Monica

Nous voilà donc sur la route de Malibu...




Mais il ne faut pas se le cacher, les plages que nous avons préférées sont bien celles de Santa Monica :









Anecdote :

C'est ici sur cette plage que nous avons eu la peur de notre vie, l'ultime frayeur de tout notre voyage. En effet, alors qu'on profitait tranquillement de ce lieu magique avec ces plages immenses et ce soleil, toujours au rendez-vous à Los Angeles, on ne se doutait pas de ce qui allait suivre.

Après avoir passé 1h30-2h sur ces places magnifiques de Santa Monica, nous décidons de lever le camp pour rejoindre Los Angeles où nous devons prendre nos marques et surtout où nous avons rendez-vous pour récupérer les clés de l'appartement où nous allons dormir le soir même. Et là, en retournant à la voiture, je m'aperçois que je n'ai plus les clés de la voiture !

On fouille dans nos sacs, dans les éventuelles poches de nos maillots de bains, dans les serviettes enroulées, mais rien, une sorte de puissante panique commence à monter en nous. Nous retournons près de là où nous étions installés en se disant qu'on a du les laisser vers notre emplacement sur la plage. Pendant 15 minutes nous cherchons sans trouver une seule trace de clé, la panique devient de plus en plus forte. Imaginez, nous sommes à notre 2ème jour de périple, il nous reste 18 jours à faire à travers les Etats-Unis, nous sommes déjà à 800 km de San Francisco où nous avons loué la voiture, et toutes nos affaires sont dedans, y compris nos papiers. On avait vraiment pris le minimum pour aller sur plage. Et la nuit commence à tomber tout doucement car à cette époque de l'année, à 18h30-19h il fait nuit.

D'un seul coup, ce lieu presque paradisiaque d'Alerte à Malibu se transforme en véritable lieu de cauchemar. Dans un état de désespoir total, je vais même voir la sauveteuse de la cabane la plus près de notre emplacement et je lui dis "pensez-vous que si les clés sont tombées dans l'océan, les vagues auraient tendance à les ramener vers la plage ou plutôt à les emmener dans l'océan ?". Elle me répond "il n'y a pas de théorie là-dessus, c'est totalement aléatoire". A ce moment-là je pense que mon visage a du passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, j'avais vraiment l'impression que le monde s’effondrait.

Pendant ce temps, Anne va voir les sauveteurs des 2-3 cabanes au loin, et au bout de 10 minutes, elle revient vers moi en courant et en me criant "regarde, j'ai les clés !", je la regarde mais continue de chercher, je comprenais ce qu'elle me disais mais ne réalisais pas, cette panique qui m'avait envahie était trop profondément installée en moi pour que je réagisse à quoi que ce soit.

Après avoir réalisé, je suis allé voir le sauveteur qui avait récupéré les clés, je lui ai serré la main, il était trop content pour nous, j'ai failli le serrer fort dans mes bras tellement il venait de nous sauver d'une catastrophe innommable. Il était aussi euphorique que nous assommés par ce qui venait de se passer.

Nous avons mis plusieurs heures à s'en remettre, et pour ma part j'ai même été un peu malade suite à ça.

Mais ouf, le voyage continue...

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